Laurence Decugnière, psychomotricienne


Qui suis-je ?

- Diplômée de l'Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice et de Relaxation Psychosomatique, école créée en 1967 par Gisèle B. Soubiran, qui fut membre de l'équipe de recherche de Julian de Ajurriaguerra et est avec lui à l'origine de la psychomotricité.

- Titulaire d'un certificat de spécialisation en prise en charge psychomotrice pour des patients ayant eu un Accident Vasculaire Cérébral, à l'issue d'une formation complémentaire.

- Je suis formée au bilan sensoriel (Dunn), notamment en cas de trouble ou de suspicion de trouble du spectre autistique.

- Je suis en cours de formation en réflexes archaïques (niveau 1 validé)

- ayant une formation initiale scientifique (Mathématiques Appliquées et Sciences Sociales à l'université de Dauphine), je me forme à la rééducation logico-mathématique : le travail corporel et les exercices praxiques aident aux constructions logiques.

 

 

Je bénéficie d'une expérience à la fois en cabinet libéral et en institution.

La pratique en Centre de Rééducation Fonctionnelle m'a permis d'accompagner des personnes suivies en neurologie à la suite d'un AVC, un traumatisme crânien ou en raison d'une maladie neuro-dégénérative ainsi que des personnes âgées hospitalisées suite à une chute. Cet accompagnement concernait d'une part le vécu de la maladie et des modifications corporelles qu'elle avait provoquées, et d'autre part la réappropriation de ce corps sur le plan notamment perceptivo-moteur, pour  en exploiter toutes les capacités (sur le plan de l'équilibre, des déplacements, du geste...), et permettre une meilleure adaptation.

 

Le travail auprès d'enfants ayant une déficience mentale a été notamment l'occasion de mieux connaître les interactions entre les expériences motrices et relationnelles et le développement du symbolisme et des structures logiques et cognitives.

 

Quant à l'activité libérale, elle est le lieu d'exercer la psychomotricité dans ses dimensions les plus diverses, dans un lien avec les familles et les autres professionnels de santé le cas échéant : prise en charge d'enfants en difficulté dans les apprentissages scolaires, enfants avec un retard de développement, enfants ayant un trouble envahissant du développement ou du spectre autistique, patients ayant vécu un accident neurologique, ayant une maladie génétique (trisomie 21, syndrome de Rett...), personnes en situation de stress et en difficulté pour gérer leurs émotions... ces prises en charge pouvant se faire dans l'attente d'un accueil en institution ou de manière complémentaire à celle-ci.